– Mission : distribuer des échantillons Pur-cafe.com au salon Vivez Nature de Lyon
– Objectif : faire connaître la marque et élargir la cible client
– Moyens : 150 sachets de thé vert à la menthe bio et commerce équitable. 250 dosettes de café Pérou bio et commerce équitable de la coopérative d’altitude Cocla.
Le brainstorming a commencé 15 jours avant le Salon. Pas facile de définir des objectifs et des moyens quand la pub directe ne fait pas partie de nos habitudes… On voulait marquer le coup, alors quand PurSamy m’a parlé d’une cape de super-héros défenseur du bon café, vous pensez bien que j’étais partante… Et puis comme PurSamy doutait de mes compétences en couture et avait du mal à s’imaginer en collants, on a relégué nos costumes de super-heros au placard, et on s’est concentré sur l’essentiel.
De quoi disposait-on au départ : 1000 cartes promotionnelles format carte de crédit, une centaine de dosettes, et deux cerveaux bien entraînés à l’innovation (euh t’es sûre de ça sarradridi?!)
Il nous fallait donc : customiser nos cartounettes avec une étiquette code promo, élargir le stock produits, trouver le bon costume et boire pas mal de café en réfléchissant à tout ça.
Objectif principal : ne pas avoir l’air de baltringues…
Première étape : comment présenter nos produits ?
On ne distribue pas des sachets et des dosettes à la main ! Nous avons donc choisi de les empaqueter soigneusement dans des sachets en PE biodégradable pour conserver toute leur saveur, de joindre au paquetage une petite carte de visite agrémentée d’un code promo, et de refermer tout ça avec une petite étiquette info produit. Franchement, le rendu est méga classe vous ne trouvez-pas ? (euh finalement, la photo ce sera pour plus tard) Seul problème, le temps de préparation d’un paquet, on a rêvé de sachets et de dosettes pendant 3 jours…
Deuxième étape : comment se présenter ?
J’ai mis du temps à mettre de côté ma jolie cape et mes collants blancs, mais le t-shirt club Pur-cafe.com s’est révélé plus… adapté. Et on a pu testé notre nouveau logo.
Ensuite, fallait travailler le discours. Être précis, concis et sympathique, pas si simple que ça en fait. On a gardé nos essentiels : le bio, le commerce équitable, et on a surtout informé sur le produit plus que sur la marque. Pourquoi ? D’abord parce que le temps est compté, que le produit est un bon support de discussion et que tout le monde n’a pas de machine senseo ou expresso, du coup il fallait communiquer sur l’utilisation de l’échantillon.
Première constatation pendant la distrib’, beaucoup de gens sont persuadés qu’on va encore essayer de leur vendre un truc. Alors il faut ruser pour intéresser : sans effrayer bizarrement « vous êtes plutôt thé ou café ? » était une meilleure entrée que « je peux vous offrir …» par exemple. Parfois il faut courir, le problème, c’était mon entorse de la veille… La prochaine fois sur mon t-shirt je ferai noter « sans obligation d’achat » ou « j’ai l’air d’essayer de vous vendre un truc là ? » ou mieux « promis aujourd’hui c’est gratuit » mais je risque de me faire embarquée pour racollage…
Bref pas simple même si ce ne sont que des échantillons cadeaux. Samy s’est révélé un coureur hors pair, moi une lanceuse de dosettes imparable. Il faut surtout penser à l’endroit idéal : lieu de passage obligé et espace « couloir » pour faciliter le gogo gadget aux bras. Il faut aussi avoir du réassort à portée de doigts et une voix qui porte sans se prendre pour un marchand de poisson.
Bilan : une opération idéale pour expérimenter un maximum de sensations marketing en une heure. Il est difficile de se confronter au regard direct du client sans medium, il suffit de se mettre un coup de pied aux fesses et de s’amuser!
Concernant le retour sur opération, il est maigre. Je pense qu’un vrai stand à l’intérieur du salon aurait été plus adapté, mais plus couteux aussi. On y réfléchit très sérieusement !