Grino à la recherche de ses origines, chapitre 2

Dans l’épisode précédent, Grino se réveille dans un supermarché au rayon café. Il rencontre alors Colombia la dosette qui lui présente El Gringo, l’âme du rayon café. Désorienté et plein d’interrogations, Grino apprend qu’il est un grain de café prêt à être consommé par un des clients du supermarché. Il décide alors de partir à la recherche de ses origines au rayon livre en sautant sur l’épaule d’une cliente qui s’y rend.

Grino est tout excité par cette nouvelle aventure qui commence. Après avoir glissé sur la main de son vaisseau humain, il s’est hissé tant bien que mal jusque sur l’épaule de la maman d’Alice et Mickaël. Or, une épaule de ménagère avec deux enfants trublions n’est pas de tout repos : Madame court après ses enfants tout en attrapant son concentré de tomates, elle cabosse les chariots qui lui barrent la route en maugréant sur leur propriétaire et séparent ses loustics en train de se battre pour le dernier morceau de fromage du coin dégustation sous les yeux horrifiés de la démonstratrice. Entre le rayon café et le rayon livre, Grino découvre les étals de fromage et de viande et le froid qu’il y fait, le rayon parfumerie et beauté et toutes les odeurs qui s’y mélangent, les cris des clientes qui s’arrachent un pull en période de soldes, bref, lorsqu’il arrive au rayon des livres, Grino est exténué.

Il profite du moment où Madame étend son bras vers des recettes de cuisine pour sauter au milieu des livres. Pas facile pour un grain de café de se retrouver au beau milieu des bouquins quand les clients caressent les couvertures, font trembler les pages et jettent à quelques millimètres de Grino ce si joli dictionnaire qui finalement ne leur plaît pas. Heureusement pour lui, les livres ont une langue !

– « Euh, hum, hum, excusez-moi madame « 750g de plaisir Muffins » connaissez-vous le livre sur le café ?

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– oh mais bien sûr cher monsieur, ce bon vieux café est mon éternel compagnon, vous le trouverez à quelques livres de là à la lettre C. »

Grino est si prêt du but qu’il en a le souffle coupé, serait-ce si simple de découvrir ses origines ? Mais pourquoi personne sur le rayon ne semblait y avoir pensé avant ? Il saute sur l’étagère du dessous et se retrouve si près du but qu’il en tremble. Il le voit, il s’approche haletant et à peine a-t-il touché la tranche qu’il se sent aspiré…

Vos connaissez Last action heros ? Et bien, c’est ce qu’il est arrivé à Grino ! Emporté par le tourbillon des pages il attérrit dans un champ au beau milieu de l’Abyssinie en plein 8ème siècle. Tout étourdi, il ne comprend pas vraiment ce qui l’entoure, puis il aperçoit un berger qui hurle après ses chèvres :

– « bandes d’abrutis qu’est-ce que vous êtes donc encore en train de gober ! »

Grino est tout proche, il aperçoit l’arbuste dont les chèvres semblent raffoler, ce sont de petites baies rouges que Grino a du mal à identifier, mais les feuilles lui sont familières.

– « Mais, ce sont des caféiers ! »

A peine Grino a-t-il prononcé ces mots qu’il est interrompu par les cris du berger :

– « mes chèvres sont devenues folles ! »

Grino assiste alors à la plus incongrue des danses, le troupeau de chèvres semble animé d’une force extérieure comme porté par les fils d’un marionettiste ! Grino en est tout abassourdi, d’autant plus que la danse dura toute la nuit !

Au petit matin, Grino s’éveille sur le chale du berger. Khaldi, puisqu’il se nomme ainsi, sort de son sommeil et se dirige vers les caféiers. Il en cueille quelques baies et se rend tout droit au monastère de Chéodet. Arrivé à destination, il demande à voir le prieur et lui conte sa mésaventure de la veille. Le prieur intrigué décide faire bouillir les baies. Grino est captivé par la scène. D’abord inquiet mais rassuré par le prieur, Khaldi se décide à boire le breuvage, il en est alors fort content et affirme au prieur que la potion est délicieuse ! Les deux hommes entament alors une longue discussion dont Grino ne connaîtra jamais la fin, assoupi sur l’épaule de celui qui a découvert le café.

Lorsque Grino s’éveille, Khaldi a disparu, le prieur aussi, mais des bruits dans le couloir attirent son attention. Deux moines entrent alors dans la pièce et déposent des sacs à la toile grossière sur le sol, le feu de l’âtre semble être éteint mais le vent gronde à l’extérieur et quand les deux hommes quittent la pièce, le feu se ravive doucement et des sacs commencent à s’échapper un délicat fumet. Grino, étonné s’approche des sacs et découvre … des grains de café ! Les sacs commencent à fumer et l’odeur est délicieuse, Grino contemple le spectacle quand les deux messieurs arrivent en courant, alertés par la fumée qui atteint désormais le couloir.

– « Mais enfin, je t’avais dit de ne pas laisser les sacs de café près de l’âtre !

– mais je ne savais pas, et puis c’est ta faute aussi après tout »

Grino regarde la scène le sourire aux lèvres car il sait qu’il vient de découvrir la première torréfaction ! Il est tellement captivé par les chamailleries des deux hommes qu’il ne se sent pas aspirer par le tourbillon du livre …

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Le Moka Sidamo action Kolla aux origines du café

Les Mokas de l’action Kolla poussent au cœur de l’Ethiopie, berceau de l’Arabica. Les premières traces de la consommation de café viennent de cette région et moult légendes entourent le mythe de sa découverte. Celle du berger Khaldi d’Abyssinie qui surpris ses chèvres à croquiner les précieuses baies rouges et entamer une danse effrénée, celle des moines de Cheodet qui abandonnant leur récolte près de l’âtre découvrirent la première torréfaction…

Aujourd’hui, c’est une autre poésie qui entoure le café d’Ethiopie, un respect de l’environnement, une organisation solidaire autour de la production de la terre à la tasse, et une volonté d’action sociale sur la région. Les cinq coopératives qui fournissent l’usine Kolla représentent 3500 familles, les exploitants possèdent une parcelle d’environ 1 hectare à 1980m d’altitude et disposent de 1000 à 1400 plants de café en agriculture biologique. Les densités sont faibles et permettent une culture de « café de jardin » où les plants sont intercalés avec d’autres cultures. L’usine Kolla privilégie le traitement des grains par voie humide « arabicas lavés » qui favorise la naissance des plus grands crus par la délicatesse de son mode opératoire et l’acidité qu’elle libère. Elle se situe au cœur d’une zone de production près d’Aleta Wondo à 58km d’Awassa la capitale administrative régionale. L’action s’engage à œuvrer socialement dans sa région en procurant aide sociale, emploi et formation à plus de 600 membres des communautés locales et toutes ses actions sont adoptées en concertation avec les chefs de village.

Puissant et équilibré, notre Moka Sidamo de l’action Kolla possède des arômes complexes et intenses qui se développeront pleinement en expresso comme en cafetière filtre. Naturellement peu caféiné, il peut être dégusté tout au long de la journée jusqu’au soir. Fort de ses notes florales et abricotées, il offre un excellent équilibre, un corps très riche et une grande longueur en bouche.

Bonne dégustation café !

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Nouvelle gamme Arbre à thé chez Body Shop

Si vous appréciez les gammes Body Shop, votre salle de bain ressemble surement à un jardin tropical : beurre de karité, huile d’Argan, Aloé vera, mangue, vanille bourbon, bref, une symphonie de senteurs douces et enivrantes. Cette fois, The Body Shop se rend en Asie pour découvrir les vertus de l’Arbre à thé, et comme The Body Shop ne fait pas les choses à moitié, il nous propose pas moins de 12 produits aux vertus purifiantes pour une véritable Mission Peau Nette ! Et tout y passe : du nettoyant à l’exfoliant en passant par les masques et autres lotions de nuit, la totale quoi. La gamme Arbre à thé riche en vitamines C contient de l’huile de Tamanu connue pour ses vertus hydratantes, de l’huile d’arbre à thé citronnée qui nous laisse deviner le délicat parfum des produits et de l’huile d’Arbre à thé biologique issue du commerce équitable pour ses antioxydants reconnus contre le vieillissement et son action antipollution.

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Mon café gourmand à la violette

A la recherche d’un nouvelle article pour le coin des gourmets, je suis tombée sur un concours proposé par Coralie du chouette blog Dans mon assiette : mon café gourmand thématique.

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Sujet idéal pour le blog pur café ! Cela dit, j’ai un peu les pétoches, c’est mon premier concours et je veux que tout soit parfait… J’étais partie au départ sur un café gourmand « stop la crise » avec un financier, un mendiant et … bah c’était bien ça le problème, je ne trouvais pas de troisième. J’ai envisagé la praline mais mes colocs n’en peuvent plus de mes gourmandises aux pralines. Et puis j’ai repensé à ces muffins à la violette qui ont remporté tous les suffrages, Bingo, j’avais mes trois gourmandises, il ne me restait plus qu’à me mettre au travail pour « un café gourmand à la violette » : Financiers Darjeeling-violette, Muffins Purple Rain (thé vert et violette),  et Panacotta à la violette !

Commençons par nos 12 mini-muffins Purple Rain :

  • 2 œufs
  • 1 yaourt
  • 100g de sucre de canne bio
  • 100g de beurre
  • 220g de farine
  • 1 sachet de levure
  • 6 càs de sirop de violette
  • 1 càs de thé vert Sencha dans 10cl d’eau chaude
  • 70g de poudre d’amandes

Pour la cuisine, j’aime beaucoup le thé vert, le Sencha est idéal puisque sa liqueur douce, fraîche et moelleuse se marie à merveille aux recettes sucrées. Infusez une càs de thé vert dans 10cl d’eau tiède le temps de préparez la pâte et allumez votre four à 200°.

Mélangez les œufs, le yaourt, le sucre et le beurre fondu. Incorporez délicatement farine et levure, ajoutez le sirop de violette puis le thé. Terminez avec la poudre d’amandes.

Versez la préparation dans des moules à Muffins et enfournez 20min à 200°.

“I only want to see you laughing in the purple rain”

Bon le résultat manque de couleur mais le goût y est !

Et maintenant, pour 10 financiers Darjeeling-violette :

  • 100g d’amandes en poudre
  • 2 blancs d’œufs
  • 100g de sucre glace
  • 60g de beurre
  • 20g de farine
  • 1càs de thé Darjeeling first flush dans 10cl d’eau chaude
  • 2càs de sirop de violette

Mélangez tous ces petits ingrédients, sauf le beurre ! Faîtes fondre le beurre à la casserole jusqu’à ce qu’il mousse sans brunir et ajoutez le à la pâte. Beurrez et farinez vos moules à financiers, répartissez la pâte et parsemez d’amandes effilées. Enfournez à four préchauffé 5min à 240° puis baissez à 200° pendant 10min.

Et enfin, la Panacotta à la violette !

  • 60cl de crème fraîche entière
  • 60g de sucre en poudre
  • 3 feuilles de gélatine alimentaire
  • 2càs de sirop de violette

Trempez vos feuilles de gélatine dans quelques cl d’eau froide. Faîtes chauffez votre crème et votre sucre. Mélangez les deux préparations, ajoutez le sirop de violette et réfrigérez quelques heures.

Prêts à déguster ?

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Avec Windows 7 Pur café empêche ton ordi de planter…

Le 22 octobre, Microsoft a ouvert le premier Windows café pour le lancement de Windows 7, un concept éphémère dédié aux produits Microsoft et ses partenaires. Ils auraient pu s’arrêter là, mais chez Microsoft l’amour du café est sans borne !

Depuis quelques jours, ils bombardent la toile de spots publicitaires pour le lancement de windows 7, petit exemple :

On pourra dire que Charline est mauvaise actrice, certes, ou que les spots sont un peu légers question fonctionnalités mais nous ce qu’on retient, c’est que le Pure Café empêche ton ordi de planter ! Oui oui, Microsoft nous fait de la pub sans le savoir…

Merci Windows 7 ! http://credit-n.ru/informacija.html

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Les astuces de Super Café : mon évier sent mauvais…

Semaine de dingue : 3 jours de courbatures dues aux 35min de footing de dimanche, 48h à courir après des enfants surexcités à l’approche des vacances, un apéro improvisé pour 10 personnes en 30min top chrono courses comprises, pas grave y’a la grasse mat’ de mercredi… Ah non en fait, le livreur du frigo est déjà là ! Arf, j’avais pourtant prévu de faire de la place donc déménagement de cuisine express(o), et retour au dodo. Pour 10min en fait puisque la cuisinière a fait son entrée, bref il est maintenant trop tard pour se recoucher… C’est l’heure des révisions de concours, j’irais bien me cacher en bibliothèque mais j’ai 4 machines à étendre et 3 à repasser (faut peut-être que j’arrête d’acheter des vêtements) donc je reste à la maison, et tente de prendre un peu d’avance sur mes articles pur-café mais Paf! Il est déjà 20h10 et c’est l’heure de Plus Belle La Vie… La fin de semaine aurait pu être plus calme, sauf que j’ai toujours du retard sur mes articles, que ma valise n’est pas prête et que j’ai BESOIN de cet apéro avec Chlotilde avant de partir en colo.

Pffff, tout ça pour vous dire que je n’ai pas eu le temps de faire la vaisselle cet an-ci. Et mon évier de cuisine crie à l’abandon, me menace d’appeler « sos évier maltraité », et commence à dégager une odeur sérieusement inquiétante… Ne sachant plus comment m’en sortir, j’ai même envisagé d’arrêter de manger ! Enfin juste 5 min, après la gourmandise a repris le dessus et mon problème n’a fait qu’empirer… Ce matin, décidée à ne plus me laisser envahir, j’ai regardé mes plats à four grassouillets droit dans les yeux et j’ai gagné ma première bataille, le souci, c’est qu’en dessous des couches de vaisselles, l’évier s’était bouché… Et là, plus rien ne pouvait retenir la colère latente emmagasinée toute la semaine : je me suis mise à hurler sur mes verres à pieds, insulter Bo mon lavabo, et me suis presque étranglée de rage. J’étais au comble de l’énervement, à deux doigts d’une crise de larmes quand Super Café est apparu dans un nuage de mousse avec sa cape dorée sur un air de Vincent Lagaff :

« On a les lumières, on a la sono, les paroles c’est pas un problème, la chorégraphie, je vous la fait ! »

-« Ma chère PurSarra, me dit-il alors, tu sais bien qu’il faut prendre soin de Bo ton lavabo !

– Ouais bon ça va je sais, si tu viens pour me faire la leçon tu peux repartir d’où tu viens, et embarque Lagaff avec toi pendant que tu y es !

– Mais non PurSarra, t’inquiète je vais arranger ça »

Et d’un coup de cape dorée, Super Café a fait disparaître la vaisselle de mon évier. Il s’est débarrassé des petits trucs qui bouchaient l’évacuation en surface pour enlever l’eau et s’est dirigé vers cette bonne vieille cafetière qui avait tourné une bonne partie de la matinée. Il a ouvert la donzelle, récupéré le filtre, et répandu son contenu dans les deux bacs de Bo le lavabo. Là, il a pris une éponge et s’est mis à surfer sur les parois, quel coup de rein ce Super Café ! Époustouflée par le spectacle je me trémoussais devant mon évier en admirant sa cape dorée. Puis il a ouvert l’eau et a rincé Bo qui ne s’était pas senti aussi beau depuis bien des jours… Super Café a sorti son pistolet pour évacuer les derniers grains de café et le tour était joué ! Avant de partir, il m’a donné quelques conseils.

– « Bon alors PurSarra, tu te sens mieux maintenant ?

– Oh ouais Super Café, t’es vraiment trop cool ! Tu veux pas me dire où t’as acheté ta cape dorée ?

– Ecoute PurSarra, inutile de te dire que tu dois faire ta vaisselle au fur et à mesure pour t’épargner toute crise de panique, mais en plus, tu peux vider régulièrement ton marc de café dans l’évier pour faciliter l’évacuation : les petits grains te débarrassent des petits obstructeurs, dégraissent tes canalisations et empêchent toute mauvais odeur de s’installer dans tes conduits. Tu peux aussi comme pour ta cuisinière te servir du marc comme dégraissant !

– Oh merci Super Café, et au fait pour ta cape… »

Mais Super Café s’était déjà enroulé dans sa cape dorée avant de disparaître dans un plouf au beau milieu d’un nuage de mousse. Le saligaud, je suis sûre que tout est dans la cape…

Allez, à bientôt, et prenez soin de Bo ! http://credit-n.ru/forex.html

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La Joconde, amatrice de café

Les vacances de la Joconde n’ont pas été de tout repos cette année… Victime d’une agression au début du mois d’août, elle a ensuite été « cafétisée » par des amateurs australiens. Retour sur les aventures de la plus célèbre toile du musée du Louvre.

« La Joconde victime d’un lancer de mug » Certains affirment que la tasse en gré jetée sur la grand dame contenait du café, d’autres mettraient leur main à couper pour du thé, une chose est sûre, la tasse était vide quand elle est venue s’écraser sur le caisson blindée du célèbre tableau… Intacte, la fiancée du Louvre aurait été victime de la colère d’une jeune russe qui se voyait refuser l’asile politique. Mais avant de découvrir cette vérité, on a d’abord envisagé le syndrome de Stendhal, maladie psychosomatique qui se traduit par un rythme cardiaque accéléré, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations dues à une surcharge d’œuvres d’Art (méfie toi Sylvianne…), les malades ont tendance à s’en prendre aux œuvres ! Pourquoi Stendhal ? L’écrivain avait disserté sur les émotions que pouvaient susciter un trop plein de culture, « malade de tant de profusion » lors d’un voyage à Florence. Bref, la Joconde est saine et sauve mais privée de café

Pendant que certains l’agressent, d’autres la célèbrent ! The Rocks Aroma Festival en Australie est un évènement qui honore le fameux quartier, berceau de la nation qui fut pendant une centaine d’années le cœur du commerce extérieur, plaque tournante des importations de thé, café et cacao. Cet été pour l’ouverture du festival, une fine équipe s’est lancée le défi de reconstituer Mona Lisa en tasse à café plus ou moins « latte » pour la nuancer. Résultat ? une œuvre de 6x4m et 3604 tasses à café :

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Le trésor des Indiens Kachalu : le café bio équitable Colombie Excelso

Spoliés par les hispaniques à la fin du 15ème siècle, les indiens Kachalu ont de la ressource. Jadis gardiens des trésors colombiens, ils sont aujourd’hui producteurs d’un café gourmet : le Colombie Excelso. Regroupés en association de commerce équitable, ils ne se laissent plus détrousser par des colons avides mais commercent librement en assurant à chaque producteur un revenu décent.

Le café Bio équitable Colombie Excelso Kachalu de Pur café provient d’Oiba dans le département de Santander au nord de la Colombie, berceau du café dans le pays. Laissez moi enfiler ma combinaison de grande exploratrice et je vous raconte tout.

En 1999, 14 producteurs se regroupent dans le but de produire un café plus soucieux de l’environnement et en particulier des forêts colombiennes. Ils se nomment Kachalu, littéralement « espoir » en hommage aux indiens qui autrefois habitaient ces terres, à une époque où une crise mondiale touche les producteurs de café forçant certains à vendre leurs terres au plus offrant.

La production est portée par la fédération « Café de Colombie » et opère sous le contrôle de la « Rainforest Alliance » association environnementale très réputée en Amérique qui assure la protection des cours d’eau, des sols et des forêts. Elle travaille également à l’amélioration des conditions sociales des producteurs : habitat, éducation, accès aux soins. Kachalu regroupe aujourd’hui plus de 70 producteurs et fait vivre une centaine de familles.

Cultivé entre 1100 et 1900m d’altitude, les 78 hectares de Colombie Excelso poussent à l’ombre des arbres originels de la forêt vierge. Sa culture et son traitement porte le label AB. Spécificité colombienne : le dépulpage s’opère chez le producteur, ce système leur assure une plus grande autonomie et une maîtrise du traitement des cerises. Elles sont ainsi traitées par voie humide, méthode de fermentation qui donne les meilleurs arabicas du monde.

Riche en saveurs délicates il est à déguster idéalement le matin en cafetière filtre ou toute la journée en expresso. Naturellement faible en caféine il offre un excellent équilibre, des notes fruitées et de noix, sa longueur en bouche ravira les plus fins connaisseurs…

Bonne dégustation

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La semaine du Goût… des copines n°4 : le tiramisu de Sophie

La vie de Sophie ressemble à une comédie romantique parfumée à l’Amaretto. Pendant toute une année je n’ai eu qu’à frapper à la porte pour savourer chaque scène avec délectation : le jour où Jules a fini par débarquer à renfort de pétales de roses alors que Jean était à l’intérieur, les vaines tentatives de Jacques pour la reconquérir alors qu’elle avait déjà rencontré « Theone » sur fond de campagne politique… Sophie est toujours au sommet et garde toujours une fiole d’Amaretto dans son placard, qui mieux qu’elle pouvait donc me confier sa recette de Tiramisu ?

Pour quelques instants « drama » qui finissent toujours bien :

Préparez votre café, ajoutez l’Amaretto et la càc de cassonnade puis laissez tiédir. Séparez les blancs des jaunes et fouettez les jaunes et le sucre jusqu’à rendre le mélange mousseux et blanchit. Ajoutez le mascarpone et les grains d’une 1/2 gousse de vanille et fouettez de nouveau. Montez les blancs en neige avec une càs de sucre glace et incorporez délicatement au mélange.

Sortez maintenant vos biscuits à la cuillère et trempotez les dans le mélange café Amaretto une petite seconde. Disposez vos biscuits dans un grand plat puis nappez les de la crème au mascarpone. Saupoudrez de chocolat en poudre et réservez au frigo pendant 24h. Courage ! le résultat n’en sera que meilleur…

Et si par hasard il vous restait du café amarretotisé faîtes en des glaçons ! C’est idéal pour les smoothies au café.

Bonne dégustation

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Grino ou l'incroyable aventure d'un grain de café de supermarché, chapitre 1

Un grain de café part à la recherche de ses origines de son supermarché jusqu’à la tasse de son consommateur. Une histoire à suivre…

Une lumière aveuglante force Grino à ouvrir les yeux. Des flashs, des images aux contours flous, des sons métalliques lui transpercent les oreilles. Grino cligne des paupières et sort peu à peu de sa torpeur. Des souvenirs lui arrivent en tête comme des torpilles en plein Pearl Arbor : des machines, de fortes chaleurs, des containers, des soutes de cargo, l’odeur du sel marin, de grandes étendues vertes, il les distingue peu à peu, des champs de caféiers… à perte de vue. Il ouvre les yeux, se regarde de haut en bas, il est un grain de café. Il sait qu’il s’appelle Grino mais ne se rappelle pas du reste. Il ne comprend pas ce qui l’entoure : il semble très loin du sol, entouré d’autres grains comme lui mais dans des paquets, et en dessous, des enfants qui se courent après avec des chariots et BAM !

– « Michaël, Alice ! Je vous ai dit d’arrêter de vous courir après avec ces chariots, vous allez casser quelque chose ! »

Secoué de la tête aux pieds Grino est projeté sur l’étagère du dessous.

– « Mais qu’est-ce qu’il fait là celui là, tu devrais pas être en paquet ? »

Grino se demande qui peut bien s’adresser à lui.

– « Hey, tu t’es planté de rayon, t’es chez les dosettes là, remonte donc aux grains t’as rien à faire ici ! »

Grino se lance : « euh excusez moi, je ne comprend pas, on est où exactement ?

– bah dans un supermarché ! »

Grino se retourne et découvre une dosette

– « qu’est-ce que t’as à me regarder comme ça ?! » lui jette la dosette

Grino étonné : « mais les dosettes ne parlent pas ! »

– « Pas plus que les grains de café baleine, et j’ai même un prénom c’est Colombia » lui répond sèchement la dosette. « Hey El Gringo, y’a un grain perdu tu voudrais pas le récupérer ? Toi le grain grimpe par l’étiquette El Gringo va t’expliquer ».

Un peu perdu, Grino s’accroche à l’étiquette au bord de l’étagère et se hisse tant bien que mal à l’étage au-dessus. Il manque de glisser, mais Colombia le repousse avec un paquet de dosettes souples. Tout essoufflé, il pose enfin ses deux pieds sur l’étagère ferme. C’est bien connu, un grain de café c’est fort, mais pas musclé…

– «Alors petit, on est perdu ? »

Grino lève les yeux sur un immense bocal de café instantané, poussiéreux aux épaules, les poings sur les hanches.

– « et bien, t’as l’air sacrément perdu toi. Moi c’est El Gringo, je suis un peu l’âme de ce rayon. Plus personne ne daigne m’acheter ou n’ose m’enlever des étagères alors tu penses, des grains perdus comme toi, j’en ai vu des tas ! C’est quoi ton p’tit nom mon joli ?

– Euh… Grino, je m’appelle Grino, alors je suis un grain de café c’est ça ? Et on est dans un supermarché ?

– oui mon garçon

– mais qu’est-ce qu’on fait là, qu’est-ce qu’on attend ? Et pourquoi ces étagères avec des dosettes et des grains, et je viens d’où moi d’abord et…

– Wow, wow, wow, minute papillon, une question à la fois… il est vraiment perdu le p’tit. Alors, apparemment, t’es un grain de café, et comme tous les grains de café, une fois que tu as quitté ton pays, tu te retrouves en magasin pour être vendu

– Comme un esclave ?

– mais non idiot, on t’achète pour te déguster !

– ah, mais ce n’est pas très rassurant tout ça Mr Gringo

– t’inquiète petit, c’est ton destin

Grino s’arrête un instant, se gratte le haut du grain et reprend :

– « Mais, Mr Gringo, je viens d’où alors, et puis c’est quoi un grain de café ?! C’est quoi mon pays ?

– ouh la petit, tu poses bien des questions, regarde tes camarades ils attendent sagement dans leurs paquets. Ce sont tes cousins, ta famille lointaine, suis leur exemple installe-toi dans un paquet et attend

– mais attendre quoi ?! Le prochain chariot qui me fera tomber du rayon ou pire ! Celui qui m’emmènera loin pour cette… dégustation. Je ne sais même pas qui je suis, d’où je viens et vous, vous voulez que je reste là assis sagement à attendre ?! Depuis quand êtes-vous là déjà ? Et vous n’en savez pas plus ?!

– écoute petit, calme toi un peu et écoute moi. Personne ici ne se souvient d’où il vient comment veux-tu que je sache de quel paquet tu es tombé ? On attend tous d’être consommés et ça nous va ! Cela dit, j’ai aperçu un jour dans un chariot un livre qui a suscité ma curiosité, il s’appelait « Le café ». Peut-être y trouveras-tu ce que tu cherches…

– mais comment je vais le retrouver moi ce livre ?

– Maman, maman, je veux un livre de Barbie, on va au rayon des livres dit, steplait, allez les liiivreees » C’est la complainte d’Alice qui s’accroche aux pantalons de sa mère.

– Oui Alice on y va, je prend juste un paquet de café

En voyant la main de la mère d’Alice s’approcher du rayon, Grino ne réfléchit pas, il saute !

– « Nooooooonnnnn », hurle El Gringo mais il est déjà trop tard, Grino est sur l’épaule de madame et s’éloigne dans l’allée…

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